Joseph Ondong Atomo, l’un des actionnaires de la télévisons privée TV+, vient d’être rappelé à l’ordre par le tribunal de commerce, à la suite de ses agissements en novembre dernier, dont le démantèlement des équipements, les scellés des locaux TV+, le recrutement et la nomination du personnel.
Comme évoqué dans un précédent article, à la suite du passage en force dans les locaux de TV+ de Joseph Ondong Atomo, en qualité de président-directeur général, l’acte ne ne pouvait pas rester impuni par la loi.
Cette intrusion fracassante, en novembre dernier, d’Ondong Atomo, a mis à l’arrêt les émissions de TV+ jusqu’au moment où nous mettions sous presse, mettant ainsi, en chômage technique tous les cadres et agents de la chaîne. Néanmoins, selon une source de la maison, Franck Nguema, continue à assurer les salaires mensuels du personnel soit une trentaine de personnes, « pour que celui-ci ne paye pas le lourd tribut d’une bataille judiciaire de succession familiale », précise notre source.
En effet, le Tribunal de Commerce de Libreville vient de rendre une décision de « défense à exécution » de l’Ordonnance rendu le 28 février 2020 qui permettait à Joseph Ondong Atomo d’accéder dans les locaux de TV+, uniquement en qualité d’actionnaire, et non, en qualité de PDG comme il le souhaitait.
Faut-il le rappeler, une décision de la Haute Autorité de la communication, faisait déjà de Patrick Ceyrano Obiang DG de TV+. Le temps de permettre, avait notifié le régulateur des médias au Gabon, le règlement au fond devant la justice du différend entre les actionnaires. La décision de La Hac, faisait suite à une procédure judiciaire introduite au tribunal de commerce par Franck Nguema, au sujet du dernier conseil d’administration, de TV+Gabon SA, tenu le 30 août 2019, pour illégalité.
Le rendu du tribunal de commerce a été motivé par le fait que « Joseph Ondong Atomo a outrepassé ses droits d’actionnaire en se comportant comme un DG, ce qui va à l’encontre du droit commercial de l’OHADA, indique une source proche du dossier.
Par cette décision, la justice vient de rendre « illégaux tous les actes que ce dernier a posé depuis novembre dernier » comme par exemple, le démantèlement des équipements, les scellés des locaux de TV+, le recrutement et la nomination des personnels, entre autres.
« Des actes qui sont considérés aujourd’hui de « nul et de nul d’effet » et dont la réparation intégrale lui sera demandée certainement pour rétablir les équilibres et les activités régulières de TV+ », explique notre interlocuteur.
Affaire à suivre.
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