Nouvellement nommé ministre des transports en remplacement de Léon Armel Bounda Balonzi, que Brice Paillat est déjà sous pression par les partenaires sociaux, dont le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg). Face au racket dont sont victimes les transporteurs, le syndicat que dirige Jean Robert Menié a provoqué une légère carence de taxis le lundi 14 décembre dernier.
A l’instar de Léon Armel Bounda Balonzi resté silencieux face aux revendications des partenaires sociaux des transports, Brice Paillat va-t-il lui aussi tenir une telle position ? En tout cas, le tout nouveau patron des transports semble déjà être dans le viseur du syndicat libre des transporteurs terrestres. L’entité dirigée par Jean Robert Menié, a récemment exprimé son mécontentement face aux nombreux rackets orchestrés par les forces de l’ordre. C’est pourquoi, le Sylteg a provoqué une légère carence des taxis à Libreville et ses environs. Cette manifestation, selon les sources syndicales, visait à mettre déjà sous pression le nouveau patron des transports afin de ramener de l’ordre dans ce département.
Jean Robert Menié et les siens s’offusquent de la présence régulière de la gendarmerie et de la police. Selon eux, il a été érigé « des postes de contrôle devenus des postes de péages. Ce n’est plus le contrôle qui est fait, il y a des montants qui sont fixés à chaque poste que le taximen doit verser pour passer ».
Jean Robert Menié est inquiet de la multiplication des postes de péage. « Vous avez des lignes comme celle allant de l’ancienne gare routière au PK12, qui comporte 17 postes de contrôle. Sur cet axe, nous versons entre 17 000 et 21 000 francs CFA par jour, de lundi à dimanche. Nous sommes très loin d’un contrôle routier sain, mais plutôt dans une mafia. Nous dénonçons cela depuis plusieurs années et demandons aux pouvoirs publics de mettre fin à ce fléau de manière définitive », a-t-il indiqué chez nos confrères de Gabonreview.
Reste maintenant au nouveau patron des transports, d’avoir l’oreille attentive. Notons que ce 15 décembre, Brice Paillat a ouvert les négociations avec le Sylteg.
