Licenciés pour des raisons économiques et financières, les 660 agents de la société gabonaise des services, du moins ceux de Libreville, sont montés au créneau le 30 novembre dernier pour fustiger le mauvais calcul de leurs droits légaux.
Cette situation explosive se pressentait déjà depuis la semaine dernière au moment où les 56 agents licenciés et en poste à Port Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime avaient organisé un sit-in au siège de la SGS dans cette localité. Cette fois, ce sont les agents licenciés en poste à Libreville qui ont manifesté le lundi 30 novembre dernier.
Cette manifestation faisait suite, apprend-t-on, au mauvais calcul de leurs droits légaux. Il semblerait que la direction n’a pas respecté les procédures comme indique une source de la SGS.
Pour rappel, Il y a près de trois mois, une décision de la direction générale de la société gabonaise de services faisait état du licenciement de 660 agents en postes dans les provinces de l’Estuaire, du Haut Ogooué, de l’Ogooué Maritime et du Woleu Ntem.
Au moment où nous mettions sous presse, le personnel était en attente de deux mois de salaires impayés, octobre et novembre.
Nous y reviendrons