Après la déclaration de la Coalition de l’opposition et de la société civile, ce mercredi 23 décembre, les députés de l’opposition ont manifesté devant le siège provisoire de l’Assemblée nationale, suite au projet de révision de la Constitution. Ce mouvement d’humeur a e lieu au moment où le premier ministre présentait à l’intérieur de l’hémicycle son exposé de motif.
La révision de la Constitutionnelle dont le projet a été initié par le gouvernement lors du dernier conseil des ministres tenu le 18 décembre dernier, est une pilule à avaler pour les parlementaires, notamment ceux de l’opposition. Ils ont manifesté ce mercredi 23 décembre devant l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Cette colère de ces élus du peuple, fait surtout suite que ce projet n’est pas passé par voie référendaire, c’est-à-dire avec l’avis du peuple.
«Où est l’urgence ? Que cache cette modification précipitée ? Nous voulons également savoir pourquoi veut-on consacrer l’impunité de certaines personnes (…) D’ores et déjà, les députés de l’opposition disent aux populations gabonaises qu’ils représentent que ne sommes pas d’accord avec ce qu’il se passe», a déclaré Davain Akure député des Démocrates.
Les députés de l’opposition estiment que «ce triumvirat donne le sentiment que l’autorité de l’État est éparpillée, qu’il y a un problème de confiance vis-à-vis du président du Sénat qui, traditionnellement, dans la constitution actuelle avait la mission d’assurer l’intérim durant la vacance du pouvoir. Cela est anormal et inacceptable.
Pendant que les députés exprimaient leur désapprobation à ce projet qui est «inopportun » et qui « constitue » un recul démocratique pour le pays, Rose Christiane Ossouka Raponda, présentait dans l’hémicycle et devant la commission des lois, son exposé de motif.
Notons que, cette révision de la Constitution a lieu à quelques jours seulement de la clôture de la session parlementaire.
