A la mairie d’Akanda, cette question ne trouve pas de réponse. Et pourtant, ladite parcelle est la propriété de cette institution. Mais l’acte de vente serait le fait de l’ancienne équipe municipale.
Un milliard de nos francs. C’est la somme qu’aurait déboursé le nouvel ‘’acquéreur’’ -la CDC- de la parcelle n°1/YA2 situé à Malibé 2 dans le premier arrondissement de la commune d’Akanda. Mais l’argent n’a pas été viré dans le compte de la mairie de la commune d’Akanda, le véritable propriétaire de la dite parcelle.
Selon nos informations, la mairie d’Akanda a été écartée de cette opération de vente qui date de Janvier 2019, quelques semaines
seulement avant l’installation des nouvelles autorités municipales, le 28 février 2019. C’est à croire que ceux qui étaient au cœur de cette transaction immobilière avaient une idée derrière la tête. C’est que, ni la mairie entant qu’institution, ni les populations autochtones du site n’ont rien vu venir. Pourtant, tout avait bien commencé.
Erigée en commune de plein exercice, la mairie d’Akanda avait acquis une parcelle n°1/YA2 dans la perspective des investissements d’intérêts communs dans cette ville naissante. Mais pour l’aménagement du site, la mairie n’avait pas les moyens nécessaires.
Ainsi, sans passer par un conseil municipal, l’ancien maire du premier arrondissement d’Akanda, Ernest Ongadaga, a contacté et imposé la société international leader building group (iLBG) représentée par un certain Georges Kassavi, gérant de ladite société. But : « aménagement foncier de la parcelle n°1/YA2 ». Selon nos informations, le même Georges. Kassavi était à l’époque des faits, le consul honoraire du Benin.
Sur le protocole d’accord signé entre la mairie, la société international leader building group et le collectif des populations de Malibé 2 impactées par le projet d’aménagement de la parcelle daté du 22 février 2019, il est indiqué que la société iLBG devait réaliser « les travaux d’aménagement de la parcelle de terrain n°1/YA2 d’une superficie de 77 ha sur fonds propres ».
N’ayant pas les moyens financiers pour payer les travaux d’aménagement, la mairie a concédé 5hectares à l’entreprise en guise de paiement, les populations autochtones 22 hectares et 3000 m2 par conseiller municipal de la précédente mandature.
Mais à peine les travaux d’aménagement démarrés, que l’entreprise les a arrêtés. Et pour cause, iLBG a dans son élan cassé les habitations des populations autochtones et aussi le cimetière du site. Toute chose qui a mis en courroux lesdites populations.
Ainsi, le conseil des populations impactées Me Hugues Boguikouma, a saisi le parquet. De là, un protocole de médiation initié par le parquet sera mis en place.
Nous y reviendrons.
Junior Akoma