Nous l’avons évoqué dans ces mêmes colonnes. La vente de la parcelle numéro 1/YA2 appartenant à la mairie de la ville d’Akanda, au nord de Libreville, reste tout un mystère.
Pourtant, un milliard de nos francs, selon nos sources, a été débloqué par le nouvel » acquéreur » de ladite parcelle, la caisse de dépôt et de consignation (CDC). Sauf que, au niveau de la marie de la localité, personne n’est capable de dire dans quel compte a été déposée cette faramineuse somme. Même s’il est
vrai que celui qui a mené l’opération se nomme Georges Kassavi. C’est lui que l’ancien maire du premier arrondissement d’Akanda, un certain Ernest Ogandaga avait librement choisi pour entreprendre via la société international leader building group (ILBG), pour aménager ladite parcelle.
Mais après un timide début des travaux, tout s’est brusquement arrêté. Toute chose qui a poussé la mairie d’Akanda, à travers le maire du premier arrondissement de la localité, Désirée Singatady, à saisir le parquet de Libreville, le 14 octobre 2019, pour porter plainte contre Georges Kassavi, pour « abus de confiance ».
En effet, M. Kassavi, en abandonnant le chantier aurait aussi vendu la parcelle en question. Nos sources indiquent que le concerné a même quitté le territoire gabonais après l’acte de vente ladite parcelle.
Sur place à Akanda, les populations sont unanimes: Georges Kassavi n’aurait pas posé un tel acte sans le soutien de l’ancien maire Ernest Ongadaga et de l’ancienne autorité politique de la localité, Jean Marie Ongadaga, son frère aîné.
Ces deux personnalités savent-elles la destination prise par le milliard de la vente de la parcelle ? Là gît le lièvre.
Nous y reviendrons.
Junior Akoma