Décédé en Russie, où il terminait ses études en pharmacie, la dépouille de Ketch Oboro Anjilakuono est arrivée le 25 décembre dernier à Libreville, en présence de ses proches et de plusieurs compatriotes.
Depuis le 12 décembre dernier, la mort aux allures mystérieuses du jeune étudiant en fin de cycle, Ketch Oboro, a mis sa famille en émoi. Au fret de l’aéroport de Libreville où sa dépouille a atterri, le 25 décembre dernier, l’émotion était à son comble. Des questions et toujours pas de réponses, même les arguments avancés par la représentation diplomatique de la Russie au Gabon n’ont pas satisfait les proches du disparu et les compatriotes qui ont manifesté devant le siège de l’ambassade de Russie, sis au boulevard triomphal de Libreville.
Meurtre ou assassinat ? La famille et les proches de Kecth Oboro, ne demandent que justice. Mort à la suite d’une courte maladie, tel est l’argument avancé par les autorités diplomatiques gabonaises. Toute chose que réfute la famille. « Je suis encore désolé de constater que l’ambassadeur du Gabon en Russie fasse des publications jusqu’à dans L’Union pour dire que l’enfant est mort de maladie. Pur mensonge !», a déclaré le père de Ketch Oboro. : «Je viens d’ouvrir le cercueil de mon fils et je n’ai même plus besoin d’autopsie. Sa tête a été ouverte. Au niveau du cœur, c’est ouvert, recousu» a-t-il dit.
Kecth Eboro, selon ses proches et notamment son père, était en parfaite santé. « De quoi est mort le jeune étudiant en pharmacie ? Pourquoi les autorités diplomatiques gabonaise et russe se sont-elles empressées de faire des communiqués sans attendre l’autopsie ? A quoi sont dues ces blessures sur le corps ?». Autant de questions que se posent les proches de l’étudiant en pharmacie.