Moins d’un an après sa reprise des activités à Libreville et ses environs, Clean Africa semble déjà essoufflée.
Certaines artères de Libreville croupissent sous des tas d’immondices, depuis et avant même les fêtes de noël récemment célébrées. Si à Clean Africa, un membre du personnel que notre rédaction a rencontré, se défend, en arguant qu’en période des fêtes, cette situation est souvent habituelle, « durant la période, il y a souvent une grande production de déchets », d’autres sources font état d’une asphyxie financière que connaît l’entité. Situation due au retard de décaissement au niveau du trésor public.
Selon ces sources, depuis son retour, Clean Africa a travaillé avec ses moyens. « Nous avons été réguliers dans le ramassage des ordures et nous avons multiplié les bacs à ordures dans les quartiers ». « S’il n’y a pas d’argent, l’exploitation ne suit pas. Il aura donc un retard sur le carburant et la décharge, elle non plus ne fonctionne pas ».. « L’exploitation des ordures devrait être une priorité pour le gouvernement. Mais au lieu de ça, c’est tout le contraire », regrette, notre interlocuteur. « Les décaissements se font par priorité, et le ramassage ses déchets n’en est pas une ».
Quant au traitement du personnel, un agent indique attendre janvier prochain, pour connaître la suite. Mais selon lui, « le traitement salarial, n’a pas changé. Il y a toujours des retards de salaires, regrette-t-il.
