La question a été au centre des débats lors du conseil des cabinets initié par le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, avec le ministre en charge de l’Energie et des ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie Bi Nzé.
Alors que Libreville et ses environs font toujours face aux difficultés d’accès à l’eau et surtout de qualité et à l’électricité, et que les populations ne savent plus à quel saint se vouer, au niveau du gouvernement, le sujet semble devenu préoccupant. Le mercredi 18 novembre dernier à la primature, le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda et Alain Claude Bilie By Nzé et leurs différents collaborateurs, ont discuté de la question. Il a été surtout question, au cours de ce conseil de cabinet, de mettre en lumière toutes les possibilités devant permettre l’amélioration en eau et en électricité.
Une rencontre qui a permis au patron de ce département de présenter au chef du gouvernement les ambitions des projets, notamment « les travaux d’extension de la centrale thermique de Cap Lopez, d’amélioration des capacités de fourniture du barrage hydroélectrique de Grand Poubara et du projet Ntoum 7.
« La finalisation de ces trois projets devrait permettre d’accroître nos capacités de production et d’améliorer notre fourniture d’énergie à Port-Gentil et Franceville, tout en apportant une solution pérenne pour la desserte en eau potable du Grand Libreville », a indiqué ACBBN.
Notons que la Loi n° 024/2016, fixant le Régime Juridique de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique et de l’eau potable en République gabonaise, consacre la libéralisation du secteur eau et électricité dans la production et le transport. Et le gouvernement s’attèle à son amélioration.