En attente du paiement de leurs primes Covid 19 et leur quote-part de la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale CNAMGS , les brancardiers du centre hospitalier universitaire de Libreville ont manifesté le lundi 23 novembre dernier dans l’enceinte de cet établissement sanitaire public.
Pourtant réclamées à plusieurs reprises, mais jamais payées, les primes COVID19 font à nouveaux parler d’elles au centre hospitalier universitaire de Libreville. Le lundi 23 novembre dernier, le personnel de la main d’œuvre non permanente, dont les brancardiers, a exigé le paiement de cette prime décidée par le chef de l’Etat et qui visait à encourager le personnel sanitaire durant la période du COVID19.
En plus de cette prime, ce personnel dénonce également le non paiement par la direction de la quote-part de la CNAMGS. « Cela fait plus de 11 mois que la quote-part de la CNAMGS n’a pas été payée au niveau du CHUL. L’autre point est la prime Covid-19 qui nous avait été octroyée par le président de la République, qui n’a été versée qu’à une minorité d’agents», ont dénoncé ces agents publics.
Ce n’est pas tout. Les brancardiers dénoncent également l’attitude de la direction générale et de la direction des affaires sociales, qui pour eux, semblent ne pas s’intéresser à leurs difficultés. « Monsieur le Président de la République, la prime que vous nous avez donnée n’a pas profité à tout le monde. Nos droits sont bafoués à tous les niveaux. Nous demandons le départ de Madame Vane, Koumakpayi et la dame des Affaires médicales. Elle nous a emmené tout un conteneur de brouettes. Allons-nous transporter les malades dedans ? ».
Après la sortie du personnel de Chuo, il y a quelques semaines, qui dénonçait un détournement au niveau de la direction, Dr Guy Patrick Obiang Ndong va-t-il encore jouer au donneur de leçons, en Indexant le personnel tout en protégeant la hiérarchie CHUL?
