Durant des semaines, voire des mois, les 13 parcs nationaux du Gabon connaitront des perturbations. Et pour cause, le Syndicat national des éco-gardes a décidé de rentrer en grève illimitée dès ce 12 novembre.
L’Agence nationale des parcs nationaux est-elle entrain de vivre les pires moments de son existence ? En tout cas, plus un mois ne passe, sans que le personnel de cette entité, jadis sous tutelle de la Présidence de la République, désormais aux mains du ministère des Eaux et Forêts, ne dénonce des manquements observés dans cette agence. Las d’attendre l’application de leurs revendications, à savoir : des mois d’impayé de salaire ; du non versement des cotisations sociales et de l’assurance maladie et le statut d’éco-garde, le syndicat national des éco-gardes a décidé de débrayer dès ce 12 novembre.
Au courant desdites revendications, le secrétariat exécutif de l’ANPN n’a que cure. Mieux, elle brille par mépris qui ne dit pas son nom. «Le 19 octobre dernier, nous vous informons par courrier administratif de la naissance du Syndicat national des Eco-gardes du Gabon ( Syneg) et dans le même courrier, nous sollicitions une rencontre auprès de vous, afin de vous entretenir sur les maux qui minent le personnel (…), mais déjà près de trois semaines le syndicat n’a reçu aucun retour de votre part », a indiqué le syndicat.
Ayant été à la tête de cette entité, Lee White, l’inamovible ministre des Eaux et Forêts est tenu pour responsable de la situation que connaît cette entité.