Face aux irrégularités ayant conduit à l’arrestation, puis à la mise sous mandat de dépôt de son client, Maitre Dibangoyi-Loundou a récemment saisi, la cour de cassation, afin de faire annuler les poursuites contre le désormais ancien maire de Libreville.
Accusé de détournements et de blanchiment, l’ancien maire de Libreville comptabilise aujourd’hui deux mois de détention à la prison centrale de Libreville. Pourtant, son conseil, Me Martial Dibangoyi-Loundou, face aux irrégularités qui ont conduit cette arrestation et la mise en détention de l’ancien édile, il a récemment saisi la cour de cassation. L’avocat invite cette juridiction à annuler les poursuites contre son client. « La Cour de cassation doit voir si les règles n’ont pas été respectées. Et si c’est le cas, la condamnation doit être annulée», car, explique t-il, « la Cour de cassation ne revient pas sur les faits. Elle ne se préoccupe pas de chefs d’accusation de détournements de deniers publics portés contre mon client ».
S’agissant des irrégularités, Me Martial Dibangoyi-Loundou fait remarquer que « l’ordonnance qui a conduit au placement en détention de Léandre zué n’obéit pas à la loi». Car, explique t-il, « nous n’avons pas eu l’opportunité de plaider sa liberté provisoire».
Soupçonné de détournement de biens publics, Me Martial Dibangoyi-Loundou indique que son client n’est pas coupable des faits et donc sa culpabilité n’est pas établie. «Le fait pour la défense de plaider la liberté provisoire lorsque quelqu’un est présenté devant le juge d’instruction, c’est la garantie même du respect du principe de la présomption d’innocence», a fustigé l’avocat.
La cour de cassation va-t-elle se saisir de ce cas ? Wait and see.