Plus rien ne va à la société gabonaise de services depuis qu’une note signée de la direction générale a fait état du licenciement de 660 agents de cette entité. Jusqu’à ce jour, la liste des partants n’est toujours pas sortie. Du coup, c’est la panique qui habite désormais les agents.
C’est un véritable flou qu’entretiendrait Jérôme Andjoua, l’actuel directeur général de la société gabonaise des services. D’abord sur la décision prise de licencier plus 660 agents, il n’y a toujours pas de liste des partants. Selon notre confrère la Cigale Enchantée, dans sa parution du mardi 19 octobre dernier, il s’agit de 501 dans l’Estuaire, 44 dans le Haut Ogooué, 56 dans l’Ogooué Maritime et 19 dans le Woleu Ntem.
Pour justifier cette décision, l’entreprise gérée par Jérôme Andjoua fait allusion à une crise économique, du fait de la rupture de plusieurs contrats. Selon des sources, il s’agit du personnel, dont l’entité a perdu les contrats avec un client. Une décision qui a du mal à passer auprès des agents. « Quand vous n’avez plus de poste d’affection, vous êtes affectés à la base en attendant que la direction vous trouve une affection », « rien qu’à Libreville, sur les 501 agents concernés par ce licenciement, seuls une cinquantaine d’agents sont sans postes. Ce qui démontre bien que cette décision de licencier des pères de familles est ailleurs, indique une source de la Cigale Enchantée.
A la tête de la SGS depuis plus de deux ans déjà, Jérôme Andjoua est également décrié par sa gestion. »Depuis 2017 jusqu’à ce jour, aucune allocation familiale n’a été reversée au personnel. Il en est de même de l’allocation rentrée de classe dont le paiement s’effectue souvent en septembre et qui n’a toujours pas été payée à quelques jours seulement de la rentrée de classe, prévue pour le 09 novembre prochain », indique une source.
A quelques jours de la rentrée des classes, le personnel est en attente de deux mois de salaires impayés.