Depuis quelques jours, il devient difficile pour les usagers de la route de stationner aux abords du Rond-point du PK12 et ses environs dans le 3ème arrondissement de la commune de Ntoum. Une situation entretenue depuis quelques jours par les policiers en faction dans le secteur.
Les particuliers, taxis et autres clandos ne sont plus autorisés à stationner, comme par le passé, aux abords du Rond-point du PK12, au risque de subir les affres des agents de police en faction dans la zone. Pour mieux imposer leur diktat, ces derniers usent parfois d’un excès de zèle, au grand dam des riverains. « Depuis que les policiers ont mis leurs panneaux ici, nos clients habituels pour la plupart des automobilistes, ne peuvent plus s’arrêter, parce que n’ayant plus d’endroit où garer. Cette situation nous cause un gros manque à gagner, alors que nous avons des enfants à nourrir et les taxes municipales à payer », s’est plainte récemment une commerçante du PK12, lors de notre passage.
Pire, à défaut de dégager la voie, ces derniers exigeraient désormais au passage le paiement des droits de stationnement aux transporteurs suburbains téméraires de l’axe PK12-essassa pour y exercer paisiblement leurs activités. « Nous n’en pouvons plus ! Trop c’est trop ! En dehors des policiers de la voie urbaine déjà présents sur les lieux depuis des années, ce sont ajoutésceux de la FOPI. Ils sont armés et occupent désormais nos espaces de stationnement. Ils nous disent que ce sont leurs espaces et que si nous voulons garer on doit désormais leur verser de l’argent quotidiennement. Alors que nous payons ces espaces à la mairie de Bikélé. Du coup, nous ne comprenons plus rien, on a l’impression de vivre dans la jungle. Et si cela perdure, nous allons entamer une grève générale illimitée », s’est indigné un représentant des transporteurs suburbains du PK12.
Cette situation de cacophonie qui prévaut aujourd’hui au Rond-point du pk12, vient relancer le débat sur la gestion opaque des voies publiques, au Gabon d’une part et de la problématique de l’absence des parkings municipaux digne de ce nom dans les principaux artères de Libreville, d’autre part. L’espace revendiqué aujourd’hui par la police et les transporteurs suburbains du pk12 fait à la fois office de parking et de gare-routière. « Pour emprunter un clando en partance d’Essassa, on ne sait plus à quel saint se vouer, surtout lorsqu’on a fait ses courses dans un magasin du Rond-point du pk12. Les policiers nous traitent désormais comme des malpropres, et tout véhicule en stationnement taxé», a déploré récemment un usager de la route PK12-Essassa.. . Face à l’ampleur de la situation, les plus hautes autorités devraient se saisir de ce dossier.
NO