Au ministère des Eaux et Forêts, l’heure est, à nouveau, au désaccord entre le personnel et la tutelle. Pomme de discorde, le retard du paiement de la prime de ristourne et le mépris manifesté par le patron vis-à-vis des agents.
A la tête du ministère des Eaux et Forêts trône un certain Lee White, constamment en conflit avec les syndicats de ce département ministériel. Hostile au dialogue, le membre du gouvernement, aux dires des agents, manifeste un comportement méprisant. Alors que certains avaient cru la sérénité retrouvée, voilà que le mercredi 07 octobre dernier, les agents dudit ministère ont décidé,de nouveau, de reprendre les hostilités. Au cours d’une Assemblée générale, le bureau du Synapefa décidé de fermer le portail principal du ministère de 07 hà 18h. Raison évoquée cette fois-ci, le retard pris sur le paiement de la prime de ristournes.
Pourtant, dans but d’apaiser les tensions, un protocole d’accord avait été signé entre les partenariaux sociaux et les responsables du ministère des Eaux et Forêts. Dans ce protocole, le ministère avait pris l’engagement de payer intégralement la prime de ristournes du troisième trimestre, avant la fin de l’année. Seulement voilà, face au silence de la tutelle, le personnel n’avait plus d’autres solutions que d’entrer de nouveau en grève. Devant la gravité de la situation, le ministre Lee White, a simplement adressé aux agents un simple « Merci d’être patient ». Un message qui a provoqué l’ire des agents. « Nous avons attiré l’attention de la hiérarchie, mais rien ne nous a été dit de façon officielle », s’est indigné Didier Atome Bibang. Lequel, a déploré le manque de respect et de communication du ministre. « Nous sommes dans un contexte du protocole d’accord, si ce protocole n’est pas respecté, nous reconduisons la grève », a-t-il conclu.
Rappelons qu’en plus du paiement de la prime de ristourne, était également inscrite, dans ce protocole, la régulation de la dette sectorielle, suspendue depuis 2014.
En tout cas, si Lee White ne baisse pas la garde, il aura encore du grabuge.
Boris Biyoghe