Fermés depuis l’entrée en vigueur des mesures restrictives édictées par le gouvernement et liées à la présence de la pandémie du Coronavirus, les lieux de cultes pourraient rouvrir leurs portes, du moins pour l’église catholique, à compter du 25 octobre prochain. Une décision qui fait suite à la dernière rencontre de la Conférence Episcopale tenue le 04 octobre à Oyem dans la province du Woleu Ntem. Une position également soutenue par le nouvel Archevêque de Libreville, Jean Patrick Iba-Ba, quelques jours après.
Si pour le gouvernement la réouverture des lieux de cultes été approuvée, mais pour le 30 octobre prochain, du coté de l’église catholique, la date du 25 octobre reste inchangée. C’est en tout cas, ce qu’a fait savoir l’archevêque métropolitain de Libreville, Jean Patrick Iba-ba, dans une Homélie le dimanche 18octobre dernier. Pour le responsable ecclésiastique, contrairement à la date indiquée par le gouvernement, les catholiques, « nous continuons notre marche vers le 25 octobre ». Ce jour là, a-t-il indiqué, « aucune porte de nos paroisses ne restera fermée ».
Autant dire que c’est un bras de fer qui s’annonce entre le gouvernement et les confessions religieuses, notamment les catholiques et les églises dites de réveil.
Question: ne suffisait-il pas pour le gouvernement de maintenir lors de sa conférence de presse du vendredi 16 octobre annonçant l’allègement de certaines mesures, la réouverture des lieux de cultes pour le 25 octobre, plutôt que d’engager un bras de fer, en tentant même de s’immiscer dans l’organisation de l’eucharistie avec l’interdiction de la communion dans les messes?
N’est ce pas là faire entorse à la célébration de l’eucharistie ? Aussi, cette interdiction, ne démontre t-elle pas la volonté du gouvernement à s’insurger dans un terrain neutre ? Qu’adviendra t-il, des accords qui lient le saint siège à l’Etat Gabonais ?
Vraisemblablement, le 25 octobre prochain pourrait être une date où le gouvernement risquerait de perdre la face.