Alors que la task force sur le règlement de la dette intérieure vient de mettre en lumière des fausses créances, au niveau de la confédération patronale, on ignore encore si les entreprises indexées font partie de cette organisation. Alain Bâ Oumar, le patron des patrons affirme que son organisation ne saurait encourager dans ses rangs de telles pratiques.
Dans une interview qu’il a accordée au quotidien l’Union, le président de la confédération patronale, Alain Bâ Oumar, est revenu sur la task force sur la dette intérieure diligentée par la présidence de la République et pilotée par la dilection générale de la dette. Faut-il le rappeler, cette opération de vérification de la dette aux entreprises, a épinglé des fausses créances. A ce sujet, d’ailleurs, le patron des patrons ignore si les entreprises indexées font partie de l’organisation qu’il préside. Pour être précis, Alain Bâ Oumar a indiqué attendre « la publication de la liste des entreprises impliquées ». Mais précise tout de même que, « la CPG, dont l’attachement aux valeurs d’intégrité et de bonnes pratiques est clairement affirmé dans son Code d’éthique auquel a souscrit chacun de ses membres, ne saurait encourager dans ses rangs de telles pratiques. La CPG ne saurait encourager dans ses rangs de telles pratiques ». Avant de rappeler que la CPG, depuis la mise en place du Club de Libreville, « nous n’avons été associés à aucun processus de validation de la dette intérieure par le gouvernement ».
Si pour l’heure, M. Bâ Oumar ignore toujours l’identité des entreprises impliquées, il ignore également la tournure que pourront prendre les rapports entre le gouvernement et la CPG à la suite des fausses créances. Mais se gargarise, de la relation de confiance qui existe avec le gouvernement et qui repose surtout sur « la représentativité de son organisation », mais surtout sur « la qualité de nos contributions dans le cadre du dialogue public-privé que nous entretenons depuis 50 ans sur d’autres sujets tout aussi importants, tels que la fiscalité, la parafiscalité, le social, l’emploi, la formation, l’informel, l’employabilité des jeunes, la promotion des PME, et aujourd’hui la relance de notre économie».