Prévue et confirmée par le ministre en charge de l’éducation nationale Patrick Daouda Mouguiama, la rentrée des classes du 09 novembre pourrait connaître quelques perturbations, du moins, si le mouvement d’humeur enclenché par les enseignants stagiaires sortis de l’institut national de la jeunesse et des sports et ceux de l’école normale supérieure promotions 2018 et 2019 ne sont pas affectés. Le lundi 19 octobre, ils ont envahi l’entrée principale de l’éducation nationale pour manifester leur mécontentement.
Tout fier, le ministre en charge de l’éduction nationale, Patrick Daouda Mouguiama a confirmé les rentrées administratives et des classes aux dates indiquées, c’est-à-dire, le 26 octobre et le 09 novembre. Mais c’était sans compter avec le mouvement d’humeur déclenché le lundi 19 octobre par les enseignants stagiaires sortis de l’institut national de la jeunesse et des sports et de l’école normale supérieure, promotions 2018 et 2019. A en croire ces derniers, leur mouvement de grève ne prendra fin qu’à satisfaction totale de leurs revendications. Faut-il le rappeler, ces enseignants stagiaires réclament les affections et le paiement de leurs bourses.
Il faut dire cette sortie de ces deux promotions fait suite aux nombreuses rencontres avec la tutelle, mais des rencontres qui sont restées sans suite jusqu’à ce jour. « Nous sommes revenus plusieurs fois vers la tutelle, mais on continue à nous demander de patienter ».
Une colère qui va davantage gagner les esprits de ces enseignants lorsqu’ils apprendront du secrétaire générale qu’il ne pourrait être affecté à cette période. « Nous comprenons qu’il faut du temps pour affecter ». Selon ces derniers, ils devront encore patienter avant le 09 novembre prochain. Une information pas très rassurante pour ces enseignants, qui ont décidé de rencontrer le ministre de tutelle, Patrick Daouda Mouguiama.