La problématique de la distribution de l’eau et de l’électricité par la SEEG se pose avec acquitté à Libreville. Elle est manifestement à l’origine du mal vivre d’une grande frange de la population. Une réalité pour le moins triste qui peine à s’expliquer, alors même que la société d’Énergie et d’Eau du Gabon, censés y veiller, peine à accomplir pleinement ses missions.
Dans un passé récent, l’on a suivi à travers le petit écran la tournée, à grand renfort médiatique, du ministre en charge de l’Eau et de l’Électricité, Alain-Claude Billie By Nze, avait suscité un brin d’espoir chez les populations qui se trouvent toujours privées du précieux liquide. Plusieurs quartiers de la capitale gabonaise et la commune d’Akanda n’échappent pas à dure cette réalité, alors même que des châteaux d’eau y ont été construits.
De nombreux ménages attendent des journées entières pour que le précieux liquide fasse des apparitions fantomatiques aux heures avancées de la nuit. L’on note plutôt que la SEEG, pour se débiner d’une telle réalité qui met au goût du jour son incompétence, tire argument du fait que la rareté de l’eau serait consécutive au manque de renforcement de la capacité de consommation d’eau dans le Grand Libreville, la commune d’Akanda et ses environs.
Une raison à peine recevable qui laisse penser que ce n’est pas pour demain que le problème de l’absence d’eau connaîtra un début de solution. Plus hallucinant est de savoir que les choses se passent sous le nez et à la barbe de la tutelle ministérielle qui, visiblement, présente les signes d’un essoufflement face à la problématique de la distribution de l’eau potable à Libreville et ses environs.