L’organisation patronale des médias, entité dirigée par Guy Pierre Biteghe, a initié depuis le week-end écoulé le café presse. Il s’agit d’une plate forme communicative qui permettra à chaque intervenant de s’exprimer sur les questions d’actualité. Le Café presse a également pour ambition de relancer le débat contradictoire, a indiqué le patron des patrons des médias au Gabon.
Pour son lancement, le Café presse avait pour invité, le samedi 26 septembre dernier, l’avocate au barreau du Gabon, Me Paulette Oyane Ondo. Avec elle, le journaliste Ferdinand Demba de Gabonmédiatime, a abordé les questions des droits de l’homme. Comme sujets, la dépénalisation de l’adultère et de l’homosexualité. L’avocate a également abordé le sujet de la
détention des prisonniers, surtout sur la qualité du prisonnier, à savoir: la différence qui existe entre le prisonnier politique et d’opinions. « Ne vous attendez pas à ce que ce soit l’Etat qui le fasse et c’est normal. C’est le monde des droits de l’homme qui accorde ce statut. Seule la famille, les avocats et les tiers doivent faire des démarches auprès des instances reconnues pour qu’on confère ce statut aux prisonniers politiques », a expliqué l’avocate.
S’agissant du concept en lui-même et produit par l’organisation patronale des médias, selon son président, Guy Pierre Biteghe, « le café presse est une idée dont le but est de redonner la parole aux Gabonais afin qu’ils s’expriment librement sur les sujets d’intérêt commun ». Cette nouvelle plate forme a t-il insisté, « vient combler un vide constaté depuis quelque temps des émissions-débats sur les médias publics au moment où les Gabonais veulent s’exprimer ».
Pour les promoteurs, le Café presse a pour ambition de relancer le débat contradictoire. L’émission a lieu tous les samedis à partir de 18H.