Dénoncées depuis peu déjà par les syndicats et autres entreprises des transports, les fausses cartes grises délivrées par les entreprises de contrôle technique pourraient être auditées par le ministre en charge des transports Léon Armel Bounda Balonzi, qui a à nouveau interpellé sur la question par la fédération générale des PME PMI.
La question sur les fausses cartes grises qui défrayait la chronique il y a quelques mois continue d’inquiéter dans les milieux des transports. Récemment, la Fédération générale des PME-PMI a interpellé le ministre des transports Bounda Balonzi sur la question. Au cours d’une réunion à laquelle prenaient part les deux parties, le membre du gouvernement a décidé d’auditer les entreprises de contrôle techniques.
Conscient de la carte de visite technique est un élément essentiel pour tout véhicule, car elle indique l’état mécanique du véhicule. Dans ce milieu, a noté, la fédération, il y a des cas d’une seule immatriculation attribuée à deux véhicules appartenant à deux propriétaires différents », toute chose qui fait désordre. Plus grave indique la fédération générale des PME PMI, il y a la délivrance de fausses cartes grises, qui n’émanent pas de l’administration des Transports. Conscient de la carte de visite technique est un élément essentiel pour tout véhicule, car elle indique l’état mécanique du véhicule.
« Il y a des cas d’une seule immatriculation attribuée à deux véhicules appartenant à deux propriétaires différents », a déploré le président de la Fédération générale des PME-PMI. « Mais surtout, il y a la délivrance de fausses cartes grises, qui n’émanent pas de l’administration des Transports. Et cela cause d’énormes difficultés aux automobilistes », indiqué Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene.
Si du côté de la fédération, on accuse la direction générale des transports terrestre de négligence, le patron de cette entité Anatole Kabounou, n’a pas partagé cette affirmation. « Il n’existe pas de faux documents de transports. Par contre, nous avons relevé une difficulté à l’intérieur du pays avec nos services déconcentrés. Mais ce souci est purement technologique », a-t-il fait savoir.
Reste maintenant à Bounda Balonzi de faire toute la lumière, sur ce que d’aucuns qualifie de désordre.