Ouverte depuis le mardi 01 septembre dernier, la deuxième session ordinaire du conseil économique et social et environnemental que préside René Ndemezo’o Obiang, a pour thématique « Comment concilier les impératifs de sécurité alimentaire et de sécurité sanitaire face à la pandémie de la Covid-19 ». Durant plusieurs jours, les différents conseillers devront réfléchir sur le comment repenser la politique agricole du pays.
Durant plusieurs jours, les conseillers du conseil économique, social et environnement sont appelés à mener des réflexions devant aboutir à l’indépendance alimentaire du Gabon. Ayant pour thématique « Comment concilier les impératifs de sécurité alimentaire et de sécurité sanitaire face à la pandémie de la Covid-19 ?», la deuxième session ordinaire de cette institution que préside René Ndemezo’o Obiang et dont les travaux ont débuté depuis le mardi 01 septembre dernier, est largement revenu sur la crise sanitaire liée à la présence de la pandémie du Coronavirus dans le pays. Dans son propos liminaire, le patron de cette institution a souligné que la présence du COVID19 a des graves « répercussions sur le marché alimentaire et par conséquent menacer la sécurité alimentaire ». Toute chose, a estimé René Ndemezo’o Obiang, qui ne profite pas au pays, car a-t-il indiqué, son offre de produits alimentaires demeure insuffisante au regard des besoins en la matière ».
S’il est vrai que la présence du Covid 19 a occasionné la fermeture des frontières, « le confinement, les échanges commerciaux et la libre circulation des personnes, des biens et services ont été mis à mal », et bien qu’il y ait un constat sur l’ampleur de la pandémie, « aucun cas de transmission de la Covid-19 lié à la consommation de denrées alimentaires n’a été signalé à ce jour », a t-il indiqué.
« Par conséquent, rien ne prouve que les denrées alimentaires présentent un risque pour la santé publique en ce qui concerne la Covid-19 ». Le principal mode de transmission de la Covid-19 a rappelé Ndemezo’o Obiang, étant les « gouttelettes respiratoires, l’éternuement, la toux ou encore l’expiration ».
Au sujet de la dépendance alimentaire du Gabon, l’ CESE s’interroge, sur la nécessité voire l’urgence de repenser la politique agricole du pays. « En d’autres termes, comment asseoir une politique agricole efficace en cette période de crise sanitaire consécutive à la pandémie de la Covid-19 ? Comment concilier les urgences sanitaires et les besoins nutritionnels des populations ? Comment assurer la sécurité alimentaire du pays ? Et comment réduire notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur » ?
Voilà des interrogations sur lesquelles, les conseillers du CESE sont à mener à trouver des réponses durant ces jours de travaux.
« Je vous exhorte à faire montre d’une réflexion profonde pour la formulation d’avis pertinents et robustes, susceptibles de répondre de façon concrète à cette problématique », a conclu René Ndemezo’o Obiang.
