En septembre prochain, les hauts fonctionnaires du Woleu Ntem défileront tout à tour à la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, ce, dans le cadre d’une déclaration de bien, comme l’indique l’article 5 nouveau de la loi n° 002/2003 du 7 mai 2003.
Cet article dispose que : « Tout dépositaire de l’autorité de l’État est astreint à l’obligation d’établir une déclaration de ses biens avant son entrée en fonction, tous les trois ans pendant la durée de celle-ci et au moment de la cessation de ladite fonction ». Ainsi, dans le cadre de la campagne de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, les hauts fonctionnaires de la province du Woleu Ntem, ministres, Dg et autres cadres de l’administration devront passer tour à tour devant la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite. Objectif, déclarer leur bien auprès de la dite commission.
La campagne qui avait été suspendue va donc reprendre après les passages des hauts fonctionnaires des provinces de l’Estuaire et du Woleu Ntem.
Épaulé par le programme des nations unis pour le développement PNUD, le sujet a été au centre d’une rencontre entre les deux organismes à Libreville le 19 août dernier. Selon le représenta résident du PUND au Gabon, « Tous les hauts fonctionnaires doivent déclarer tout ce qu’ils ont comme biens, parce que c’est dans cette transparence que l’on peut aller de l’avant ». Mais cette fois, ce passage pourrait connaître quelques supplices à cause de la pandémie du Coronavirus et dont les rassemblements de plus de 10 personnes sont toujours interdits. « Dans le passé, nous avons organisé des réunions ayant vu la participation d’une centaine de fonctionnaires, mais ce n’est désormais plus possible. Nous devons réduire le nombre de participants, pour n’en garder au maximum qu’une trentaine, par exemple».
Auteur: Lucka-Martial