Trois mois après l’annonce faite par le chef de l’Etat Ali Bongo, d’octroyer une indemnité au COVID19 au personnel de santé, la manne n’est toujours versée aux ayants-droit.
Jusque là, le personnel de santé attend toujours le paiement de la prime du COVID-19 promise par le Chef de l’Etat, en mai dernier. Un retard mal perçu par ce personnel qui piaffe désormais d’impatience. Qu’est ce qui peut expliquer cette situation ?
A signaler que dans le cadre de la distribution de cette indemnité, des pourparlers, comme l’indique le vice président de la Commission mise en place à cet effet, avaient débuté entre la tutelle et les partenaires sociaux, notamment sur les éventuels bénéficiaires, la fourniture des listes des agents de toutes les structures identifiées au ministère du Budget. Pour Serghes Mickala Moundanga, le retard accusé serait du fait que : « tous les agents ne sont pas fonctionnaires. Il en a qui sont de la main d’œuvre non permanente et d’autres, encore jusque à ce jour, sont sans postes budgétaires, mais participent à l’éradication de la pandémie ; les vacataires, dont les médecins internes et autres étudiants. Ils doivent également bénéficier de la prime du Covid-19, pour leur contribution à la riposte contre la pandémie », a laissé entendre le syndicaliste. La principale critère pour bénéficier de ladite prime étant d’être dans une structure de soins, c’est-à-dire dans un hôpital, un centre de santé, une infirmerie et autres centres de transfusion sanguine.
Notons que c’est au moins 8000 agents recensés qui pourront bénéficier de cette prime COVID19.
