Depuis le 02 août dernier, le ministère des transports est en grève. Les agents de ce département ministériel, que dirige Léon Armel Bounda Balonzi, du moins les membres du syndicat des agents du ministère des transports et de l’aviation civile exigent les meilleures conditions de vie et de travail.
Entre les agents de ce département ministériel et leur ministre de tutelle Léon Armel Bounda Balonzi, le regard n’est plus au beau fixe. Le déguerpissement d’une partie des services de ce ministère de l’immeuble dit interministériel, il y a plusieurs jours, a été la goût de trop. C’est pourquoi, dans le cahier de charges déposé sur la table du ministre de tutelle, le Samtac a exigé que soit octroyé un site au ministère de transports, afin de mieux logés ses différents services, « il n’est pas normal qu’un ministère comme le nôtre soit dans la rue », a laissé entendre Ghyslain Malanda. En plus de ce point non-négligeable, d’autres points y figurent également dans ce cahier de charge, notamment le rétablissement de primes de rendement et la mise en place d’un cadre de concertation.
Apparemment, la réunion convoquée par le membre du gouvernement, n’a pas eu les faits escomptés, en témoigne le déclenchement d’un mouvement de grève qui a débuté depuis lundi dernier. « Il nous appelle pour faire dans l’enfumage, nous parler de gros chiffres », a à nouveau laissé entendre Malanda.
Agent du ministère du travail publics, dont-il fut même Directeur général du laboratoire des travaux public, Bounda Balonzi est accusé par le personnel des transports, de se concentrer plus à son administration d’origine, les travaux publics, qui font également parti de son portefeuille, que celui des transports. « Son cabinet est devenu un lieu de négociation des marchés« , s’indigner le syndicaliste.