La semaine dernière, au siège de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC) de Libreville, s’est tenue une session de travail du Comité national économique et financier (Cnef). L’ordre du jour, s’est concentré sur la recherche de stratégie de relance de l’activité économique affectée par la Covid-19, dont la récession pourrait atteindre le taux de 1,5% pour le compte de l’année 2020.
Certes, le Gabon est un modèle sur le respect des critères de convergence de la Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale (CEMAC), avec notamment un taux d’endettement situé à 54%, et une inflation maintenue à 2%. Sachant qu’à l’échelle de la sous-région, l’on ne doit pas excéder respectivement 70%.
Néanmoins, la crise pétrolière avec un cours du baril pétrolier évalué à 43 dollars, et la déflagration du secteur touristique due aux restrictions des aéroports, mettent aujourd’hui la conjoncture économique gabonaise et ses perspectives vers une situation défavorable.
Par ailleurs, d’après “L’Union”, le Cnef a recensé les efforts à effectuer pour maîtriser les effets de la récession qui se dessine à l’horizon.
«Il y’a des efforts à faire, notamment relancer certains secteurs de l’économie. Déjà nous prévoyons une récession avec un taux 1,5%. Et pour éviter que cette récession soit beaucoup plus difficile, nous devons accompagner certains secteurs de l’économie», a indiqué le ministre de l’Economie et de la relance, Jean-Marie Ogandaga
Ainsi, a-t-il rappelé, les acteurs de l’économie, l’Association des professionnels des établissements de crédit (Apec) et l’Etat doivent consentir à faire des efforts, pour des solutions, qui vont permettre la relance de l’économie.
Ainsi donc le pays n’est pas encore sorti de l’ornière.
LMA