Jean Boniface Assélé, le fondateur et président du Cercle des libéraux réformateurs ne semblent plus rien maîtriser de la formation politique qu’il a pourtant créée en 1992. Sa fille Nicole Assélé, par ailleurs délégué général dudit parti, semble naviguer à contre-courant de la vision de son fondateur de père, désormais président du conseil politique depuis le dernier congrès.
Que se passe t-il au Centre des Libéraux Réformateurs ? En tout cas les nouvelles qui parviennent du Cabaret des Artistes, siège dudit parti, ne semblent pas rassurer la bonne ambiance qui a toujours régné au sein de cette formation politique mis sous les fonts baptismaux, il y a 26 ans. Et pour cause, un climat plutôt malsain y règne entre le fondateur de cette formation politique et son nouveau délégué général, qui n’est autre que la fille chérie de son père Nicole Christiane Assélé. Dernière information en date, est cette correspondance envoyée par Jean Boniface Asselé qui critique avec la dernière énergie, les installations des coordinations dans plusieurs quartiers de Libreville.
Des installations effectuées par le délégué général adjoint du CLR, Alexandre Désiré Tapoyo. Apparemment, celles-ci, ne sont pas au goût de Jean Boniface assélé qui voit en acte, une manière de le provoquer ou encore de le mépriser. « Décliner la vision politique du CLR relève exclusivement des prérogatives du Conseil politique sinon de son président, et je n’ai pas souvenir en cette qualité, d’avoir autorisé quiconque à décliner une nouvelle orientation », peut-on lire dans cette missive. Et d’ajouter, « Cette attitude qui relève de l’anarchie, frise la provocation, le mépris et met à mal l’intégrité du parti et la crédibilité de son plus haut responsable que je suis ».
Hors, selon la nouvelle direction du parti, ces installations des coordinations à Libreville visent à mieux intégrer la formation politique sur le terrain et être également proche des militants, ce, dans le cadre des futures échéances. Une initiative plutôt louable et qui devrait satisfaire le président du CLR, mais non. Jean Boniface Assélé a plutôt demandé de les «suspendre jusqu’à ce qu’une concertation ait lieu afin de calibrer les discours et assurer la représentativité du parti à ces cérémonies qui désormais, apparaissent comme un spectacle individuel et narcissiques des organisateurs»
Il faut dire que depuis le dernier congrès du CRL, qui a vu une nouvelle configuration du parti, avec notamment la nomination de Nicole Assélé comme délégué général de cette formation politique et le retour d’une poignée de ses anciens cadres, comme Alexandre Désiré Tapoyo, tout semble désormais échapper à Jean Boniface Assélé. Mais qui ne manque pas une occasion de rappeler à sa fille, que c’est lui le véritable patron.
Auteur: SergeDuPalvier
