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UOB: les conditions de reprises de cours ne sont pas réunies

C’est en principe le 21 septembre prochain que les cours devraient reprendre à l’Université Omar Bongo et dans toutes les autres universités et grandes écoles du Gabon, conformément au calendrier gouvernemental de Juillet 2020. Seulement voilà, à l’Université Omar Bongo cette reprise de cours serait incompatible, selon le syndicat national des enseignants chercheurs, au non respects de certaines closes introduites par le SNEC au gouvernement.

La reprise des cours aura-t-elle lieu le 21 septembre prochain à l’Université Omar Bongo ? A cette question, l’on pourrait répondre parla négative. En tout cas, si la tutelle, le ministère en charge de l’Enseignement supérieur ne réunit pas toutes les conditions devant permettre la reprise des cours dans le temple du savoir. Car, s’obstiner à reprendre les cours dans les conditions actuelles, serait synonyme, selon le SNEC-UOB, de « transformer l’université Omar Bongo en un vaste foyer de contamination communautaire ».

Surtout que, pour le Snec, cette reprises des cours est incompatible avec les dispositions de l’arrêté n°0055/PM/MEFPTFPDS du 30 avril 2020, dont les articles 5 et 6 stipulent que : « pendant la période de l’Etat d’urgence, les responsables d’administration doivent prendre les mesures suivantes : veiller à la limitation des flux des personnels ; respecter le nombre maximum des personnes sur les lieux de travail, et, à cet effet, recourir au télétravail, au travail de rotation ou en alternance, afin d’éviter le sureffectif, faire respecter le port obligatoire du masque par l’ensemble des agents ; mettre en application toutes les mesures de prévention et de protection sur les lieux de travail par la mise à la disposition des thermo-flashs, gels hydro-alcoolique à l’entrée des bureaux », entre autres.

Quant à l’article 6, celui-ci indique que ; « les responsables d’administration sont tenus de veiller au strict respect des dispositions prévues par le présent arrêté sous peine d’engager leur responsabilité civile et pénal en cas de constations de non-respect  desdits mesures ».

Hors, il se trouve que de tous ces points cités dans ces deux articles, certains n’ont pas été respectés. Tenez-vous bien, sur les 15 cubitainers sollicités et promis par le gouvernement, seuls 3 sont disponibles dans le campus universitaire. Là aussi, bien que présents sur les lieux, ces 3 cubitainers ne sont pas alimentés en eau et en savon.

A la faculté de droit et sciences économiques et au département de Psychologie, ou informe le SNEC, les conditions des reprise des cours n’ont pas été respectées. Il n’y a pas eu de désinfection des salles de cours,non-respect des diverses mesures barrières, dont le port du masque et la distanciation physique humaines. Mais gouvernement s’obstine à reprendre les cours dans ces conditions, exposant ainsi la vie des étudiants et des enseignants.

Toute chose que ne comprend pas le Snec-UOB, surtout lorsqu’on sait que chaque Conseil des ministres, depuis la présence de la pandémie, se déroule par visioconférence pour une trentaine de membres. La vie de ces derniers est-elle plus importants de milliers d’étudiants et de centaines des enseignants.

Lors de sa déclaration de politique général, le premier ministre Rose Christiane Ossouka a indiqué que les mesures restrictives et le couvre-feu devaient être intensifiées, ce malgré la tension baissière des cas de contaminations au Gabon. Un couvre-feu qui va empiéter sur le bon déroulement des cours qui se terminent parfois à des heures tardives.

Au regard  de toutes ces incongruités, le SNEC-UOB demande « la levée du couvre-feu, à défaut de le rendre effective à partir de minuit, cela permettra un fonctionnement normal des universités et grandes écoles ».

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