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Statut des artistes : le Synaca invite le gouvernement à tenir ses engagements

Après Franck Ba-Ponga qui s’en est récemment pris aux pouvoirs publics sur la négligence qui règne dans le secteur de la culture, le tour est revenu au syndicat national de la culture et des arts de tancer le gouvernement de la République sur cette problématique. Des sorties qui interviennent à quelques jours du début de la  édition du festival Gabon 9 provinces.

Une chose est sure, le festival Gabon 9 provinces dont la  édition s’ouvre d’ici quelques jours et dont le format prévu est virtuel, n’aura pas l’ambiance escomptée par ses organisateurs, notamment le ministère de la Culture et des arts et l’office nationale du développement du sport et de la culture. En cause, le mécontentement d’une bonne brochette d’artistes et pas des moindres. Le premier à sonner le glas, en annonçant un boycott, est Franck Ba-Pongan, entrepreneur culturel, rappeur et producteur. Dans une tribune, l’ancienne écurie d’Ebene avait dit tout le mal qu’il pense du traitement infligé aux hommes de culture du Gabon.

Et comme si cela ne suffisait pas, le tour est revenu au syndicat national de la culture et des arts de s’exprimer sur la question, le 02 octobre dernier.

A l’occasion d’une conférence de presse tenue au Musée national du Gabon, le Synaca par la voix de son président, Christian Mermance N’Nang Nsome, a appelé le gouvernement à tenir ses engagements, en instituant le statut des artistes, dont le projet est selon des sources, flanqué dans les tiroirs du parlement. « Le texte se situe aujourd’hui entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Cela fait plusieurs années et l’on ne comprend toujours pas pourquoi jusqu’à ce jour, ce texte n’est pas adopté ».

Au cours de cette rencontre avec les hommes des médias, le Synaca a également voulu présenter les conditions précaires dans lesquelles sont plongés les artistes et tous les acteurs culturels du pays.

D’autres revendications sont également venues s’agripper à la liste, entre autres : la réhabilitation de l’Agence nationale de promotion artistique et culturelle (Anpac), l’accompagnement et le soutien financier de l’État en faveur des artistes durement éprouvés par le Covid-19. Les artistes souhaitent également l’application des décrets 569, 571, 572 et 573, la création des corps d’intégration à la Fonction publique des métiers de la culture et des arts, l’application des textes relatifs aux droits d’auteurs, etc.

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