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Opération scorpion : le Gabon sommé de libérer Brice Laccruche Alihanga et compagnie

Estimant qu’ il y a aucun prétexte juridique devant permettre de poursuivre les détentions Brice Laccruche Alihanga et ses amis, le Groupe de travail de l’Onu a récemment exigé du Gabon leur libération. C’est en tout cas, l’information divulguée par l’avocat de certains détenus de l’opération scorpion, Ange Kevin Nzigou, le week-end écoulé, à l’occasion d’une conférence de presse à son cabinet.

 Comme bien d’autres détenus de l’opération Mamba, qui ont été libérés à partir des observations du groupe de travail de l’Onu, ceux de l’opération Scorpion pourraient connaître le même sort. En effet, le groupe de travail de l’Onu, a récemment exigé du gouvernement la libération de Brice et Grégory  Laccruche Alihanga, Justin Ndoudangoye, Patrichi Tanasa et bien d’autres. L’information a été rendue publique par l’avocat de certains détenus, Ange Kevin Nzigou,  le weekend écoulé. à l’occasion d’une conférence de presse.

Ces derniers, est-il besoin de la rappeler, sont poursuivis par la justice gabonaise pour détournement de fonds et atteinte à la souveraineté de l’Etat, entre autres.

Il est à noter que c’est suite à la saisine de Me Ange Kevin Nzigou, que le GTDA intervient dans ce dossier. Dans son exposé de motif auprès du groupe de travail, l’avocat avait estimé que ces clients étaient détenus arbitrairement et surtout que leurs conditions de détention étaient inhumaines.

 Ayant largement étudié les différents dossiers, dont ceux  du gouvernement et du conseil des détenus, le groupe de travail de l’Onu a indiqué qu’il y a avait aucun argument juridique devant poursuivre leur détention, et il a donc exigé leur libération immédiate.

« Le GTDA considère qu’un ensemble important de preuves a été développé ces dernières années sur les conditions de détention extrêmement mauvaises au Gabon. Le GTDA demande instamment au gouvernement de libérer immédiatement les cinq personnes et de veiller à ce qu’elles reçoivent le traitement médical nécessaire», a déclaré le GTDA.

Reste maintenant à savoir, si le gouvernement va respecter la décision du Groupe de travail de l’Onu.

 

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