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Justice : Yeo Sihifowa de retour en Côte d’Ivoire, avec un triste souvenir du Gabon

C’est le mercredi 16 septembre dernier que Yeo Sihifiowa, l’informaticien de nationalité ivoirienne, a regagné son pays natal, après avoir passé quatre années dans les geôles de la prison centrale de Libreville. Une fin de calvaire pour cet ivoirien de 39 ans sollicité par l’opposant Jean Ping dans la cadre de la dernière élection présidentielle. Un passage au Gabon qui restera à jamais gravé dans sa mémoire.

Son calvaire dans le mouroir de la prison centrale de Libreville a pris fin le dimanche 13 septembre dernier. Il recouvrait ainsi la liberté à la suite d’un délibéré du Tribunal de première instance de Libreville, en août dernier. Après sa sortie de ‘’sans famille’’, Yeo Sihifiwa devait encore passer une nuit dans les services de la documentation en attendant son expulsion du Gabon qui a été effective 16 septembre dernier.

Faut-il le rappeler, Yeo avait a été sollicité par le candidat unique de l’opposition Jean Ping pour compiler les résultats issues des différents bureaux de vote à travers le pays.  Mais, pour le pouvoir, il s’agissait ni plus ni moins d’un «cybercriminel », dont le rôle consistait à diffuser des faux résultats pour le camp de

Justice : Yeo Sihifowa de retour en Côte d’Ivoire, avec un triste souvenir du Gabon/©DR

l’opposition. Il avait été arrêté au quartier général de Jean Ping, puis gardé à vue à la DGR, avant d’être écroué à la maison d’arrêt de Libreville où il a passé 4 ans. La justice gabonaise lui reprochant de «diffusion de fausses informations, de trouble à l’ordre public et d’utilisation frauduleuse d’installation de télécommunication ». Il avait donc été condamné à cinq ans de prison dont quatre fermes et une année avec sursis, avec une interdiction de séjour en territoire gabonais de 10 ans.

Le Gabon, où il a perdu 4 années de sa vie, est désormais un triste souvenir pour ce jeune informaticien. Inutile de revenir sur  ses conditions de détention à sans famille, où, abandonné à lui-même, il a été obligé d’accomplir certaines taches de ses codétenus pour subvenir dans ce mouroir.

Triste réalité

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