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Haut-Ogooué| L’ordre ancien et la tête de Cyriaque Mvourandjiami

Le Haut-Ogooué, 2e province du pays selon le découpage politique, connaîtrait-elle la nuit aux longs couteaux ? La question mérite d’être posée.

 Tenez, depuis le 2 avril du 12 mars en différé à Franceville, Cyriaque Mvourandjami semble être au centre d’une polémique politicienne qui trouverait son origine chez des influents membres locaux du PDG, comme si la tête de cet hiérarque du PDG proche du président Ali Bongo Ondimba serait mise à prix.

Une certaine presse en fait des choux gras, de même que des activistes visiblement engagés dans la traque du président du groupe parlementaire PDG au Sénat.

Des indiscrétions avancent que d’anciens membres du gouvernement originaires du G2 auraient juré trois doigts au ciel de pactiser avec le diable s’il le faut pour avoir la peau de Mvourandjiami. Du coup, des plans financés à gros frais seraient planifiés. Dit-on, que les Tékés mécontents d’avoir perdu les privilèges dans l’appareil étatique entendent se venger de ceux qu’il tient responsable de ce crime de lèse-majesté.

Du coup, de Leconi, à Bongo ville en passant par Ngouoni, les Tékés seraient désormais vent debout, avec en renfort les Obamba du 1er Arrondissement de Franceville.

L’enchaînement des offensives met donc au goût du jour l’artillerie lourde contre un individu, pourtant fils du même coin. Curieux tout de même. A ce qui semble, la célébration en différé des 54 ans de vie du PDG à Franceville a probablement été choisie comme moment opportun pour le lancement des hostilités qui divise aujourd’hui les cadres des plateaux. Connu pour son activisme par réseaux sociaux interposés, c’est sur sa page que Wilfried Okoumba lança l’assaut à cette opération destructrice dirigé contre celui qui convient désormais de désigner la cible commune : Mvourandjiami himself

La UNE du supplément d’un confrère, dans sa livraison 9 avril dernier, veut confirmer un peu plus la réalité qui prévaut dans le Haut-Ogooué. Et, comment expliquer, par exemple, que les manquements observés dans l’organisation du 12 mars en différé à Franceville soient le fait du seul Mvourandjiami ?

Ce n’est pas tout, dans ce plan bien orchestré, des jeunes recruté à l’Oprag où officiait un certain « baron de la province » ont embarqué a bord du train du 9 Avril dernier en direction de Franceville, où véritable organisation a été mise en place, location véhicules et des chambres d’hôtel. Qui a financé toute cette logistique ? Et a quelle fin ? Se demande-t-on à Franceville.

A quand la fin de cette intifada au bord de la Mpassa? That’s the question. ;

 

 

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