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Grève des Éco-gardes : ‘’Lee White est le responsable de notre situation’’

En grève depuis plus de 8 semaines déjà, les Éco-gardes ne comptent pas lâcher du lest, du moins, jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications.

Plus de sept semaines après le lancement de la grève par le syndicat national des éco-gardes du Gabon, aucun point inscrit dans le cahier de charges n’a pas connu une avancée. « Nous sommes toujours maltraités  et nous sommes relégués au rang de mendiants ». « Aujourd’hui, nous enregistrons deux mois de salaires impayés ».

Pour le personnel de l’ANPN, en plus du ministre Lee White, qui est selon eux, « le responsable de notre situation », l’actuel secrétaire exécutif, Christian Tchemambela, la directrice des ressources humaines, Annie Maroga, et le directeur technique, Hubert Ella Ekoghat, sont accusés de respecter à la lettre les décisions obscures du ministre, qui visent à faire main basse sur l’ANPN. Les agents en veulent pour preuve, les menaces régulières, les licenciements abusifs,  les affectations disciplinaires et les suspensions au poste des agents. « À cause de mon appartenance au syndicat, j’ai été suspendu et je suis depuis lors à la maison », dénonce un éco-garde.

Au nombre de griefs inscrits dans le cahier de charges, il y a entre autres : « Le statut de l’Éco-garde, les cotisations à la CNSS, l’assurance maladie Ascoma, le paiement des salaires ». Le personnel exige également une amélioration considérable sur les primes de logements, à 100.000 fcfa,  « actuellement, notre logement est de 18 000 fcfa, même une chambre ne peut être à ce prix ». Il y a également une prime d’astreinte, qui devrait passer à 75 000 fcfa. Au regard des risques encourus quotidiennement, les Éco-gardes exigent une prime de risque évaluée minimum à 100.000 fcfa et le versement de la prime de ristourne, conformément à l’article 71 de la loi n°3/2007 de août 2007 relative aux parcs nationaux.

Au regard des finances de l’ANPN, les Éco-gardes exigent également un salaire net à partir de 500.000 fccfa. « Nous sommes la cheville ouvrière de l’ANPN, ceux qui sont dans les bureaux ont des salaires faramineux et nous qui faisons rentrer de l’argent, nous sommes payés à en monnaie de singe », fustigent les éco-gardes.

 

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