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Grève à l’ANPN: Lee White fait balader  les Eco-garde

Suite au mouvement de grève observé ces derniers temps au siège de l’agence nationale des parcs nationaux, une réunion avec le ministre en charge des eaux et forets était prévue pour avoir lieu le jeudi 22 avril et reportée à ce vendredi 23 avril. Mais Lee White a à nouveau fait avorter la réunion à la dernière minute. Elle est désormais programmée pour lundi prochain.  

Jusque là, muet comme une carpe de l’Ogooué au sujet du mouvement de grève observé par le personnel de l’agence nationale des parcs nationaux, le ministre des eaux et forets,  Lee White qui a pourtant convoqué lui-même une réunion avec les Eco-gardes le jeudi 22 avril dernier, a fait avorter cette rencontre importante à la dernière minute, pour la renvoyer le lendemain, c’est-à-dire ce vendredi 23 avril. Mais aux dernières nouvelles, cette rencontre a finalement été reprogrammée pour le lundi prochain.  Pour les Eco-gardes, cette manière de faire du membre du gouvernement, est la preuve qu’il est contre le dialogue et par la même occasion, contre une sortie de crise. Faut-il le rappeler, Lee White adopte la même attitude avec le syndicat des agents des eaux et forets qui, en mouvement de grève depuis plusieurs semaines, voir de mois au devant le siège du ministère situé au boulevard triomphale.

Depuis la semaine dernière, la grève des Eco-gardes a pris d’autres tournures au siège de cette entité, au point que le personnel a décidé d’élire domicile sur les lieux, en installant tentes et autres matelas.  Mais au lieu d’une solution de sortie de crise, le personnel fait plutôt face « aux intimidations et trafic d’influence » « Nous nous insurgeons sur ce genre de comportement de la tutelle, notamment de ces Conservateurs qui sont eux avant tout des  fonctionnaires et qui ont déjà leur retraite assurée ».  Alors que l’avenir de L’Eco-garde reste toujours à ce jour incertain. Nous disons trop, c’est trop, advienne que pourra », a lancé un membre du syndicat.

Pour rappel,  le personnel de l’ANPN,  revendique trois mois d’arriérés de salaires, des meilleures conditions de travail, une meilleure assurance maladie, la mise en place d’un statut des Eco-gardes, et le rétablissement de leur collègue du parc de Minkébé, Mr Samengo.

Il y a une semaine, le syndicat avait été auditionné par les députés membres de la commission environnementale. Selon nos sources, une autre audition est programmée, cette fois avec les vénérables sénateurs.

Nous y reviendrons

 

 

 

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