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Gabon : l’arrestation de Me Mezui Mba n’a pas été respectée, dénonce ses avocats

Incarcéré depuis bientôt deux semaines à la maison d’arrêt de Port Gentil, dans la province de l’Ogooué Maritime, pour une affaire d’escroquerie et d’abus de confiance, les avocats de Me Irénée Mezui Mba ont réagit à cette interpellation de leur client et confrère. Selon Me François Meye M’Efa, l’arrestation de son client n’a pas été respecté, conformément à l’article 70 de la loi sur la profession d’exercice d’avocat, en République gabonaise.

 

Avocat au barreau du Gabon, Me Irénée Mezui Mba est actuellement sous les verrous à la prison centrale de Port-Gentil, pour une affaire d’escroquerie et d’abus de confiance. Avocat de profession, son arrestation n’a pas été faite dans les règles de l’art, comme l’a dénoncé son conseil, au cours d’une conférence de presse le 17 mars dernier à Libreville. Ce dossier ne reflétant pas la réalité, Me François Meye m’Efa a face à la presse, « rééquilibrer l’information pour la bonne compréhension de tous et de chacun ».

C’est dans cette optique que l’avocat, a tenu à indiquer que « les informations en notre possession, sur la base de la copie de l’entier dossier, militent en la nullité de la procédure initiée contre Me Irénée Mezui Mba». Se référant à la sur la profession de l’avocat au Gabon, article 70, a-t-il indiqué, de cette loi prescrit, qu’aucune enquête préliminaire des autorités de police, de gendarmerie ou d’autres corps de défense ou de sécurité, ne peut être menée contre l’avocat suspecté d’une infraction sans que le Bâtonnier n’en soit immédiatement informé.

Ainsi pour Me François Meye m’Efa, « à l’analyse du dossier, il est clair que ces formalités préalables n’ont pas été respectées par l’autorité de poursuite, en l’occurrence le parquet de la République près le tribunal de première instance de Port-Gentil ».

Et de rappeler que « la notification au Bâtonnier vise essentiellement à préserver le secret professionnel de l’avocat. Celui-ci ne peut être levé que sur le rapport circonstancieux du Bâtonnier, de la véracité des griefs portés sur le confrère et si les faits ont outrepassé le cadre de son mandat avec son mandant », a ajouté l’avocat.

Dans le cadre de cette affaire, Me François Meye M’Efe, estime que son confrère a agi dans le cadre strict du mandat à lui confier. Selon François Meye m’Efa, «le secret professionnel est une règle absolue destinée à protéger d’une part l’avocat dans son activité professionnelle pour ce qu’il aura su, vu, entendu, et d’autre part les justiciables, qui doivent trouver en l’avocat un confident sûr».

 

 

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