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Gabon/Gouvernement : les Ndemezo’o boys  toujours sur le banc de touche

Ayant récemment renouvelé leur soutien au président de la République, Ali Bongo Ondimba, au lendemain d’une supposée démission de leur chef de fil, René Ndemezo’Obiang, aucun des lieutenants de l’actuel président du CESE n’a été appelé au gouvernement remanié mardi 08 mars. Tout le contraire du parti Les Démocrates, de Guy Nzouba Ndama qui fait une entrée remarquable, avec deux ministres.

Les anciens membres de Démocratie Nouvelle, vont-ils regretter leur opération fusion-absorption dans le PDG, le parti au pouvoir ? En tout cas, un an après cette opération, force est de constater que   René Ndemezo Obiang et sa suite, n’ont toujours pas obtenu gain de cause.  Et ce n’est pas le dernier remaniement gouvernemental qui dira le contraire. Sur une équipe de 38 membres, aucun Ndemezo’o-boys n’y figure. Pourtant, quelques jours avant la composition de la nouvelle équipe gouvernementale, les anciens membres de Démocratie Nouvelle avaient renouvelé leur soutien au président de la République et leur adhésion au PDG. Une déclaration de clarification qui faisait suite au contenu dans la presse, faisant état d’une supposée démission de René Ndemez’o Obiang du  PDG.

Mais au lieu des Ndemezo-boys, c’est plutôt Guy Nzouba Ndama, se réclamant toujours de l’opposition, qui a fait son retour voilé au sein du pouvoir. En effet, son parti Les Démocrates, a obtenu deux places dans le gouvernement, notamment aux ministères du Tourisme et à l’Economie Numérique.

De même, le 04 mars dernier, le Haut Commissariat de la République a été mis en place. Là aussi, aucun membre de Démocratie Nouvelle ne figure. Le pouvoir a plutôt fait de place à Jean Eyeghe Ndong.

Une attitude du pouvoir qui en dit long sur le traitement de celui qui a été le port étendard de l’opposition au dialogue national de 2016. Surtout que les deux évènements sont intervenus au moment où la presse a fait état de la supposée démission de l’homme fort de Bitam.

Fait curieux, c’est plutôt un autre natif du département du Ntem, Charles Mvé Ella, qui est passé du statut de ministre délégué, à ministre plein. Et hérite  un département aussi important que l’Agriculture et l’Elevage.

 

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