Pyramid Medias Gabon

Gabon| déployés à la Primature, les agents des Travaux publics attendent de pieds fermes une rencontre avec Ossoucka Raponda

Désormais affectés à la Primature, donc sous la responsabilité du premier ministre, après la dissolution de leur ministère, les agents des Travaux publics  en grève suite avant cette décision du chef de l’Etat, le 12 septembre dernier, estiment urgente la rencontre avec le premier ministre Rose Christiane Ossoucka Raponda. Selon les agents, l’état défectueux du tronçon routier est dû au fait que les Travaux publics ont été dépouillés de leurs ressources au profit de l’Agence nationale des grands travaux, qui rendait des comptes directement à la présidence de la République.

Le redéploiement des services du ministère des Travaux publics après sa dissolution décidée par le chef de l’Etat, en raison de l’inaction supposée de ce département sur le tronçon routier, ne sera pas de tout repos pour Rose Christiane Ossoucka Raponda, la cheffe du gouvernement. Loin s’en faut. En plus de remettre de l’ordre sur le tronçon routier, elle va devoir subir les récriminations des agents de ce département.

Faut-il le rappeler, au moment de sa dissolution, les agents de ce département étaient en mouvement de grève. Ils fustigeaint le silence du ministre de l’époque, Léon Armel Bounda Balonzi et son incapacité à satisfaire leurs revendications inscrites dans le cahier de charges qu’ils avaient déposé sur sa table de travail. C’est donc surpris qu’ils ont appris la dissolution de leur ministère, qui a été transformé en département à la Primature.

Une bonne chose pour les agents, qui estiment urgente la rencontre avec la première ministre. En plus de lui faire état des difficultés rencontrées par les agents, ils comptent rappeler à la cheffe du gouvernement que si le ministère a été inactif, c’est parce que les travaux publics ont été dépouillés de leurs ressources. « Le président est fâché contre qui ? Les travaux publics ont été dépouillés de tout au profit de l’ANGT. Du fait de cette situation, nous accusons un déficit d’au moins 10 ans. Il faut ramener les choses comme elles étaient avant », ont fait savoir les agents, lors de leur sit-in.

 

author

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *