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Gabon : après l’annulation de l’arrêté n° 0685/PM, Ossoucka Raponda invitée  à la démission

Au lendemain de l’annulation de l’arrêté n° 0685/PM du 24 décembre, par la Cour Constitutionnelle, beaucoup appellent à la démission du Premier ministre Rose Christiane Ossoucka Raponda qui vient de vivre une deuxième déculottée. Pour certains leaders politiques, et même de la société civile, il s’agit d’une méconnaissance de la Constitution de la République, que son gouvernement a délibérément violée.

Un Conseil des ministres prévu pour ce lundi, pour consoler Rose Christiane Ossoucka Raponfa, titre Echos du Nord dans sa livraison de ce lundi 03 janvier. Le canard fait allusion au Conseil des ministres convoqué par Ali Bongo. Une rencontre qui intervient à moins de 48 heures de la décision d’annulation de l’arrêté n° 0685/PM par la Cour Constitutionnelle. Faut-il le rappeler, sur la forme, la Haute Cour a déclaré la procédure d’adoption de l’arrêté régulière. Elle a par la suite jugé sur le fond, les dispositions des articles 6 et 10 de l’arrêté inconstitutionnels.
Pour les 9 sages de la Cour Constitutionnelle, Rose Christiane Ossoucka Raponda, et son gouvernement ont un mois pour remédier à la situation juridique « qui découle de l’annulation de cet arrêté à compter de la notification de présente décision ».
Il n’en fallait pas plus pour que dans l’opinion le gouvernement que conduit Rose Christiane Ossoucka soit traité d’ignorant et incompétent, malgré l’arsenal juridique que celui-ci peut procéder. Certains, dont Marcel Djabio, ont invité Ossoucka Raponda à tirer les conséquences de la décision de la Cour.

« Le Premier ministre doit démissionner. « » La Cour Constitutionnelle ayant déclaré inconstitutionnelle, l’arrêté n° 0685/PM du 24 décembre 2021 fixant les nouvelles mesures gouvernementales de prévention, de lutte et de riposte contre la propagation de la Covid-19, le Premier ministre doit en tirer les conséquences et présenter sa démission pour avoir délibérément violé la Constitution de la République. Dans le cas contraire, par une motion de censure, l’Assemblée nationale doit l’y contraindre. Mais ça, c’est lorsqu’on est dans un pays normal où la séparation des pouvoirs et l’état de droit ont un sens, » a écrit sur sa page l’acteur politique de l’opposition.

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