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Enseignement supérieur : face au mutisme du gouvernement, le SNEC déclenche une grève hebdomadaire

Portail fermé ce lundi 10 janvier de l’Université Omar Bongo. Une initiative du Syndicat national des enseignants-chercheurs qui a lancé un mouvement de grève hebdomadaire.

Début d’année qui s’annonce tumultueux dans l’enseignement supérieur. Ce lundi 10 janvier, le Syndicat national des enseignants-chercheurs entamé un mouvement. Ce débrayage, à en croire les enseignants réunis au sein de ce syndicat, est le résultat du silence du gouvernement face à différentes revendications des partenaires sociaux. Pour le Snec, il s’agit d’une grève reconductible toutes les semaines et qui a commencé ce 10 janvier.

Bien avant, le SNEC organisera une assemblée générale pour faire le point à la base. Parmi les points qui fâchent, il y a entre autres : régularisation des situations administratives et amélioration des capacités d’accueil au sein des universités et grandes écoles du Gabon. Des revendications, qui n’ont jamais été satisfaites jusqu’à ce jour. D’où, le lancement de ce mouvement de grève.

Faut-il le rappeler, c’est le 17 décembre dernier, au cours d’une assemblée générale, que le SNEC  avait annoncé entamer une grève en début d’année 2022. Il s’agit simplement, selon le SNEC, de la reconduction d’une grève, qui a démarré en juin dernier. Selon le SNEC, le gouvernement n’a pas saisi, la perche qui lui avait été tendue durant « quasiment un mois parce qu’ils n’en veulent pas en réalité.»

Un mouvement de grève qui pourrait conduire à la fermeture des portails des universités et autres grandes écoles du pays, a annoncé Jean Rémy Yama.

 

 

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